Édito n°14
Des risques invisibles, mais connus !
Avec le SARS-Cov-2, la connaissance des risques biologiques – en particulier les virus – a sans aucun doute fait un bond dans la population. Obligatoire depuis le 1er septembre en entreprise, le port du masque entre progressivement dans les mœurs. Sans oublier les autres mesures barrières – lavage des mains, distanciation physique, etc. – sans lesquelles le port du masque devient anecdotique…
Un véritable challenge à relever pour tous les professionnels de la santé sécurité au travail qui doivent s’informer quotidiennement des évolutions rapides, à la fois des connaissances scientifiques et de la réglementation, pour élaborer et faire appliquer la meilleure doctrine de prévention possible. Or, nous le savons, pour susciter l’adhésion du collectif à des mesures de prévention ô combien contraignantes, il est indispensable que l’efficacité de ces mesures soit expliquée et comprise.
C’est pourquoi nous avons souhaité mettre en lumière dans ce numéro l’ensemble des risques invisibles. Une catégorisation certes très large qui va des virus aux nanoparticules, en passant par les gaz toxiques, les rayonnements et les perturbateurs endocriniens. Tous ces risques ont un point commun : invisibles à l’œil nu, ils sont désormais documentés et bien connus. Les connaître permet d’adopter les bonnes mesures de prévention.
Au XXIe siècle, il n’est plus permis d’invoquer l’ignorance. Alors, partageons la connaissance le plus largement possible. Le savoir nous protège, l’ignorance nous expose.
Nicolas Lefebvre