ActusPrévention

Deux prix littéraires mettent en lumière la souffrance au travail


A l’occasion du Festival du livre de Paris, deux prix littéraires ont récompensé un roman et une bande dessinée dont le ressort est la souffrance au travail.

Le 8 avril dernier, l’écrivaine Anne Plantagenet a reçu le 15ème « Prix du roman d’entreprise et du travail » pour son roman, « Disparition inquiétante d’une femme de 56 ans » (Editions Points). Ce récit s’inspire de l’histoire de Letizia Storti, une ouvrière victime de harcèlement moral. Après une tentative de suicide et une hospitalisation, cette travailleuse à la chaîne quitte la clinique où elle était prise en charge puis disparaît sans laisser de trace.

Quant au prix « Les bulles du travail », dont c’était la troisième édition, il récompense Stéphane Grodet et Théo Calméjane pour « Pillow Man, l’homme de nos rêves » (Éditions Glénat). En BD, les deux auteurs racontent l’histoire de Jean, ancien chauffeur routier au chômage en raison de son mal de dos. Dans une fable empreinte de poésie, cet homme se voit proposer un emploi singulier, celui d’oreiller. Il prend place dans le lit de ses clients où son physique généreux et rassurant les aide à trouver le sommeil. Une métaphore de la reconstruction de soi après avoir subi l’exclusion au travail.

Ces deux prix littéraires ont été organisés par le cabinet Technologia, spécialisé dans le dialogue social et les conditions de travail, en partenariat avec Up Coop, Crédit mutuel alliance fédérale et La Croix. Il ont été remis au Grand palais en présence de la ministre du travail, Astrid Panosyan-Bouvet.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

X