Horaires décalés : quels impacts sur la santé ?
D’après la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) 45 % des salariés, soit 10,4 millions de personnes, travaillaient en moyenne au moins une fois, sur une période de quatre semaines, en horaires atypiques en 2021.
“L’homme est fondamentalement rythmique et diurne. Nous sommes programmés pour vivre le jour et dormir la nuit. (…) Or, lorsqu’on travaille de nuit, on est exposé de manière anarchique et irrégulière à la lumière du jour, ce qui entraîne une désynchronisation de nos horloges biologiques qui, associée à une dette de sommeil, a des effets sur la santé”, détaille Laurence Weibel, experte d’assistance médicale à l’INRS.
36 % des salariés dont les horaires sont décalés travaillent le samedi. Un quart des salariés travaillent le soir, un sur cinq le dimanche et 10 % la nuit. D’après l’Institut national d’études démographiques (Ined), si le travail du soir et de nuit a légèrement reculé entre 2013 et 2019, celui du samedi, du dimanche et du matin, de 5 à 7 heures, a augmenté pour certaines catégories de salariés, en particulier pour les femmes.
Face à ce constat, plusieurs actions peuvent être mises en place : la pratique de siestes régulières, revoir l’organisation du travail, adapter les tâches selon la fatigue, prévention globale…
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